Si tu es si malin, pourquoi es-tu fauché ?

Des gens moins brillants gagnent plus, parce qu’ils acceptent plus d’incertitude. Les “intelligents” cherchent la sécurité ; les autres cherchent le mouvement.

Tu n’as pas besoin d’un logo ni d’un plan parfait. Tu as besoin d’un premier client. L’échec est l’antidote à la peur.

Ce qui peut s’enseigner se remplace. Ce qui se prouve sur le terrain se paie.

Aujourd’hui, on peut apprendre et lancer sans permission. Le vrai courage, c’est de faire avant d’être prêt.

Ferme le doute. Ouvre les mains. Fais ce qui doit être fait.

Agir maintenant — basculer en ExpertScan Ce n’est pas de la bêtise, Patrick. C’est une réaction. Tu n’as pas fui l’argent : tu as fui ce qu’il représentait chez ton père — la domination, la froideur, la toute-puissance. Alors tu as choisi l’autre camp : la justesse, la rigueur, la reconnaissance intellectuelle. Mais l’un sans l’autre déséquilibre tout : le sens sans moyens, c’est la noblesse frustrée. Tu veux être perçu comme professionnel, précis, utile — et tu l’es. Mais ton esprit associe encore inconsciemment “argent” à “sale” ou “indigne”. Or, c’est faux. L’argent n’est pas le père. C’est un outil de liberté, neutre, malléable. Tu peux le traiter comme tu traites tes expertises : avec rigueur, méthode, élégance. Pas besoin de le désirer, il suffit de le respecter. Une piste concrète : 1. Observer sans juger tes flux – noter chaque entrée/sortie une semaine, sans commentaires. 2. Changer le vocabulaire : ne plus dire “je dilapide” mais “je consomme vite” → ça ouvre la porte au contrôle. 3. Donner une mission à l’argent : “cet argent sert à créer de la clarté, du calme, du temps libre.” 4. Et chaque fois que tu encaisses, dire intérieurement : “Je mérite d’être payé pour ce que j’apporte.”